Toujours sous le charme de Cuba, tout en reconnaissant que les choses changent, il y a beaucoup plus de pressions des Cubains vivant du tourisme, mais il reste de vraies rencontres à faire!
Le problème est peut être lorsqu’un Cubain vous adresse la parole, de pouvoir trier, celui qui a une démarche commerciale, à celui qui vient juste pour parler et discuter un peu et je vous l’assure, ceux-ci – restent nombreux surtout lorsque l’on s’éloigne des endroits les plus touristiques comme Trinidad et Camaguey (que je viens d’ajouter par ma dernière expérience aux endroits hyper touristiques).
Je soulignerais également que je ne peux que vous encourager à apprendre un minimum d’espagnol, plus vous pourrez maitriser la langue de Cervantes, plus vous aurez la possibilité de communiquer et de partager avec les adorables personnes que vous rencontrez en chemin et dans les casas.
Je remercie mes rencontres Cubaines, Leonardo, Pedro, Raiseen, Yamilet, Edda, Alexis, Zoila, Marlen, Rafael, Nelida, Lester et Dairis.
Ainsi qu’en outre les rencontres Allemande, Japonaise et Écossaise : William, Gregor, Sandra, Marcel et Hajime.
Voici le descriptif de mon voyage :
Habana, 6 nuits :
Il reste de belles choses à vivre à la Habana, c’est touristique, mais en se perdant dans des quartiers comme Centro Habana ou Habana vieja près de l’estacion « La Coubre » par exemple, de vraies rencontres peuvent encore avoir lieu dans des quartiers un peu oubliés de la masse touristique.
Santa Clara – Cayo Santa Maria, 3 nuits :
Mon coup de cœur de ce voyage, il y a une ambiance toute chaleureuse autour du Parque Vidal dans cette petite ville de Santa Clara où beaucoup de jeunes sont présents. Certe on pourrait dire qu’il y a que le monument du Che à voir, mais je vous conseille Santa Clara.
De plus la Cayo Santa Maria est époustouflant en beauté, certe « todo includo » les hôtels, mais pourquoi pas rester à Santa Clara ou Remedios pour s’y rendre la journée.
Holguin/Gibara, 2 nuits :
Pas mal du tout, la ville aux nombreux parques est agréable et Gibara est chouette, comme vous avez pas mal de plages dans les alentours, comme celle de Guardalavaca, pourquoi pas prolonger le séjour.
Santiago de cuba, 1 nuit :
Grosse déception, je n’ai jamais autant été embêté à Cuba par des sollicitations de toutes sortes, je crois que tout est trop concentré sur le Parque Cespedes, cette cuvette devient un entonnoir pour touristes et Cubains qui vivent de ceux-ci.
Baracoa, 6 nuits :
Toujours autant plu malgré l’ouragan, Baracoa reste chouette, il faudra du temps peut être même des années pour que la nature de Baracoa retrouve son éclat, mais en ce qui concerne la chaleur des personnes, elle est toujours bien présente, je vous l’assure.
A souligner qu’ayant fait les trois excursions possibles au départ de Baracoa, si vous devez choisir entre elles, mon classement personnel est : Parque nacional Alejandro de Humboldt puis El Yunque en terminant par la Boca de Yumuri, à faire que si vous avez fait les deux autres.
Camaguey, 3 nuits :
Ma petite déception, trop touristique à mon goût, plus de vraies rencontres à faire, cependant, j’ai entendu tellement parler en bien des plages de Santa Lucia et que celles-ci sont proposées de Camaguey par des tours opérateurs (110 km à parcourir), cela reste peut être un endroit de passage avec 1 à 2 nuits maximum.
Pour décrire Cuba, autant parler de musique et de chaleur comme il n’existe qu’à Cuba, voici un groupe découvert via le cours d’Espagnol à la Habana.
Orishas est un groupe de hip-hop Cubain, originaire de La Habana, populaire en Amérique latine.
Le groupe tire son nom des Orishas, divinités de la Santeria (religion pratiquée par les esclaves aux Antilles et en Amérique du Sud).
voici quelques couplets de la chanson traduites durant mes cours (cela parle de l’envie du retour des Cubains exilés) :
Orishas – Cuba Isla Bella
Tierra, aquí nació mi canto mi bandera
Sonrisas que se cuelan por la puerta del balcón
En ese viaje que hoy me trae de vuelta
Terre où je suis né, mon chant, mon drapeau, des sourires glissent à travers la porte du balcon.
Dans ce voyage qui me ramène aujourd’hui.
Lejos, no sabes cuanto echo de menos
El ruido de mi pueblo y la caricia de ese mar
Cuando no estoy contigo, yo te invento
Loin, vous ne savez pas combien je suis en manque du bruit de mon peuple et la caresse de la mer.
Quand je ne suis pas avec toi, je t’invente
Traigo oxidado el corazón
Me hace falta cuerda
Mi alma necesita transfusión
Sangre de mi tierra
Je me ramène le cœur oxydé
Il me manque mes points de repères
Mon âme a besoin d’une transfusion
du sang de ma terre
Regreso a la cuna que me vio nacer
Regreso a este barrio que me vio correr
Lo que fui, lo que soy y seré, por mi isla bella
Retour au berceau qui m’a vu naitre
Retour à ce quartier qui m’a vu courir
Ce que j’ai été, ce que je suis et je serai, pour ma belle île
He vuelto al refugio que calma el dolor
Y vuelvo a el recuerdo del primer amor
Lo que fui, lo que soy y seré, por mi isla bella
Je suis retourné à l’abri qui soulage la douleur
Et je reviens à la mémoire du premier amour
Ce que j’ai été, ce que je suis et je serai, pour ma belle île
La tristesse de cette personne âgée à l’annonce du décès de Fidel Castro, celui-ci a ressorti toutes ses médailles en hommage, est-ce un ancien combattants à ses côtés?
A la prochaine Cuba!!!!
Voyager, c’est donner un sens à sa vie, voyager, c’est donner de la vie à ses sens (Alexandre Poussin dans Africa Trek II)