Après 12 heures de route qui se sont transformées par magie en 15 heures, vive le transport Cubains, me voila à Camaguey, choix par intérêt, mais aussi parce qu’il divise les 20 heures théorique entre Baracoa et La Habana en presque 2.
Arrivée à 23 heures sur place, heureusement qu’Edda et Alexis de Baracoa m’avaient trouvé une adresse à Camaguey, Sra Marta, Lugareño n 267 entre Marti y Cristo (marta.sampedro@nauta.co.cu), adresse qui semblait sympa, surtout lorsque l’on vient te chercher à la estacion Viazul à ton arrivée à 23 heures, mais après vécu sur place, c’est le logement qui s’est avéré le plus moyen de mon séjour (pas de fenêtre, cafard dans la salle de bain…), à éviter. Cependant, je vous donne quand même une bonne adresse, Gregor, un Berlinois rencontré à Baracoa est allé loger à une autre adresse et m’en a dit que du bien, à part que c’est un peu plus éloigné du centre d’où je logeais (5 minutes à pied) : Nina et Enrique, Cuerno n°6 entre Independencia y San Pablo (32.29.78.73 ; residenciapierre@nauta.cu).
Agréable découverte de cette ville de 325000 habitants, troisième ville du pays, à mi-chemin entre Santiago et Santa Clara, Camaguey est une bonne surprise, il fait bon se perdre dans ces interminables ruelles venues d’une autre époque, à part peut être le nombre de touristes présents.
Par son histoire, son style et sa beauté ancienne, le centre, d’époque coloniale, a été classé en 2008 au Patrimoine mondial de l´UNESCO.
Ville très commerçante, beaucoup de magasins et de rues piétonnes, bien agréables, les prix restent corrects, pas comme à Trinidad par exemple.
J’ai réserve dés mon arrivée, le bus Viazul du retour pour la Habana et j’ai bien fait, la plupart des bus, 2 jours avant étaient déjà complet!
J’ai entendu beaucoup parlé en bien de « Playa Santa Lucia » qui est a 110 km de Camaguey, il y a des formules avec départ et retour, plus hôtel, mais comme je sais que ce n’est pas des formules qui me conviennent d’ordinaire, je verrai…
Je suis sur le retour et là c’est concret maintenant, les Cubains sont tellement charmants que je reviendrai certainement, c’est quasi certain…