Boracay (Panay)

Boracay (Panay)

Journée de transfert ce 27 novembre de Guimaras à Boracay, la plage de 4 km de sable de blanc me fait de l’oeil.

Mais avant cela de nouveau navette fluviale jusqu’à Iollo, taxi jusqu’à la station de bus Ceres et puis 6 heures de trajet pour arriver à Caticlan, qui est le point d’entrée de Boracay, de nouveau navette fluviale.

Prise en charge à Caticlan des touristes

A noter que l’on sent que l’on est dans l’antre du tourisme de masse, dès les 800 pesos Philippins demandé comme taxe environnemental (15 euros), inclus les transfert pour arriver à votre hôtel.

A l’arrivée, première vue de Boracay, plutôt bon signe 🙂
Première photo coucher de soleil à mon arrivée à White Beach
Le 28 novembre, découverte de Barocay, sympa cette promenade sans béton, une bande de sable qui sert de chemin entre la mer et les cafés/restaurant.

Boracay est une petite île au centre des Philippines. Elle est célèbre pour ses complexes touristiques et ses plages. Le long de la côte ouest, la plage de White Beach a pour toile de fond des palmiers, des bars et des restaurants. Sur la côte est, des vents puissants font de la plage de Bulabog Beach un spot idéal pour les sports aquatiques. À proximité, la passerelle d’observation sur le mont Luho offre une vue panoramique sur l’île. Au large, les récifs de corail et les épaves abritent de nombreuses espèces de vie marine

Tout juste longue de 7 km, pour une largeur de 500 mètres en son milieu. La minuscule Boracay s’est affirmée comme le site n°1 des Philippines. Au cœur de effervescence locale trône White Beach, une idyllique bande de sable de 4 km de long

White Beach
Les 4 km de White Beach sont divisés en trois zones, les stations, ici la zone 1 avec la petite île de Boracay Island en toile de fond.
Les restaurants/cafés sont derrière une bande de cocotier
Là on est à l’extrême nord de White Beacn au niveau d’un superbe hôtel de luxe, « The Lind Boracay« 
On quitte la White Beach, en continuant de longer la mer, voici la Diniwid Beach
Moins longue, moins belle, mais un peu plus au calme
Coucher de soleil du 28 novembre, c’est bien connu en Belgique aussi 🙂
La suite
On se sent comme ensorcelé à voir cela…
Une dernière avant la route
Marché au poissons bien frais du jour, j’en ai mangé quasi tous les soirs
Côté est opposé à White Beach, Bulabog Beach où on peut faire du kite surfing, énormément de vent pour cela.
Kitesurfing lessons pour tous les niveaux
Boracay
Puka Beach à l’extrême nord de l’île
De nombreuses agences font une escale à Puka Beach « Island Hoping »
Puka Beach, un peu moins de monde, au niveau séjour sur place, plutôt croisière d’un jour
Merveilleux coucher de soleil
Cela à l’air chouette comme expérience, c’est tentant

En avril 2018 et jusqu’ novembre, Duterte avait pris la décision de fermer Boracay, décision radicale, mais visiblement nécessaire. Après six mois de fermeture, les magnifiques plages de sable blanc de l’île de Boracay. Tirant les leçons des méfaits du tourisme de masse, les autorités ont par ailleurs mis en place un quota de visiteurs, pour éviter que cette petite terre d’à peine 10 kilomètres carrés ne se retrouve de nouveau envahie. Parfois, 40 000 touristes y séjournaient en même temps !

Si l’activité a généré un milliard de dollars de chiffre d’affaires par an depuis plusieurs années avant cela, elle a aussi entraîné l’accumulation de montagnes de détritus dépassant largement les capacités d’assainissement, ainsi qu’une atmosphère de fête permanente dont les autorités, débordées, ne veulent plus.

Estimant que la surfréquentation avait transformé ce petit coin de paradis en « fosse septique », le président philippin, Rodrigo Duterte, avait donc ordonné en avril 2018 sa fermeture. L’idée était de permettre de nettoyer le site, de faire le ménage dans un développement hôtelier anarchique, ou encore de bâtir des unités de traitement des eaux usées.

A présent, l’île s’est dotée de nouvelles règles, comme une interdiction de fumer ou de boire de l’alcool sur ses plages de sable blanc, et des restrictions du nombre de touristes autorisés, et du nombre d’hôtels, alors que de grands travaux de rénovation sont en cours.

L’île n’aura plus le droit d’accueillir plus de 19 200 touristes en même temps (règle fixée à sa réouverture, faut voir maintenant), un quota que les autorités comptent faire respecter en contrôlant notamment l’offre hôtelière de l’île. Le gouvernement a également chassé du littoral cracheurs de feu, masseuses, vendeurs ambulants, chiens errants et même les bâtisseurs de châteaux de sable emblématiques de l’île (là j’en ai vu, tout le monde veut sa photo avec la date mentionnée du jour). Des constructions sauvages ont été rasées pour créer une servitude de passage de bord de mer large de 30 mètres.

Tous les sports nautiques, à l’exception de la natation, sont pour l’heure interdits et les trois casinos de l’île ont été fermés.

Près de 400 hôtels et restaurants accusés de violer les réglementations environnementales ont dû fermer. Les compagnies aériennes et les ferries ont dû réduire leur desserte de la zone. Les gigantesques fêtes de plage dites « Laboracay » organisées autour du 1er mai, qui attiraient des dizaines de milliers de personnes, appartiennent également au passé.

Dès la montée vers le mont Luho, de belles perspectives s’offrent
Toujours vers le Mont Luho
Perspective de plus en plus haute
On y est, mirador du mont Luho, vue sur Boracay
Vue Boracay de mont Luho
Vue de la pointe nord de Boracay du mont Luho
Décor d’un café au niveau de White Beach « Moi Raku »
Fallait que j’essaie, c’est super chouette le « sealing sunset »

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