Amed est une destination de plus en plus en vogue à Bali !
J’ai malgré tout longtemps hésité à y aller à cause du fait qu’Amed était assez excentré du reste des endroits à visiter à Bali, excentré, oui mais sur mon chemin vers Lombok, puisqu’il y a un ferry direct pour Gili Trawangan.
Au final, la route qui mène vers ce beau village de pêcheurs à l’est de l’île a été plutôt une bonne découverte.
Après la route venant d’Ubud via Candi Dasa, vous arriverez finalement à un charmant village au pied du fameux volcan Agung et où vous trouverez de superbes spots de plongée et de snorkeling!
S’étendant sur la côte nord-est de Bali, la région d’Amed se présente comme un pied-à-terre d’exception pour un séjour de détente à Bali. Du village d’Amed à Aas, en passant par Jemeluk, Lipah, Selang, Bunutan et Banyuning, le paysage côtier invite à l’évasion et à la flânerie, bien à l’écart de l’agitation des villes.
Du côté des infrastructures, le développement d’Amed est assez récent. En effet, la ville n’a été équipée de routes en asphalte qu’à partir de l’an 2000.
Auparavant, la pêche et la salification constituaient les principales sources de revenus de la population locale, avant l’introduction du tourisme.
À Amed, on est bien loin des rues animées de Kuta, des paysages luxueux de Sanur ou des rizières verdoyantes d’Ubud.
Ici, la vie suit lentement son cours dans un cadre authentique dominé par des plages pittoresques de sable noir. Située entre mer et volcans, la ville se présente comme un village étape du circuit à Bali où se ressourcer hors du temps.
Outre les voyageurs en quête d’authenticité, Amed a également trouvé ses fans parmi les adeptes de snorkeling et de plongée sous-marine.
En louant une mobylette, j’ai fait différents spots autour d’Amed, le premier jour Japanase Shipwreck à 8 km d’Amed.
L’épave qui se trouve entre 3 et 5 mètres se voyait entouré de beaux coraux, puis Lipah Beach, puis j’ai terminé par Jemeluk, joli fonds et beaux coraux.
Mon endroit préféré Jumeluk, il y a moyen de boire un verre face à la mer en plongeant de temps en temps en snorkeling, sympa.
Direction Tulamben, le jour suivant, le 4 novembre, à une quinzaine de kilomètres au nord d’Amed.
A proximité de la plage de gros galets noirs, distant d’à peine 50 mètres du bord de plage et à quelques mètres du fond.
Gît l’épave d’un cargo devenue le paradis de myriades de poissons multicolores, de toutes les tailles, dont on peut observer l’incessant ballet au milieu de bouquets de coraux extraorinaires.
Le 11 janvier 1942, le monde est en guerre. Le Japon occupe l’Indonésie. Ce jour-là, le Liberty, un cargo américain de 120 mètres transportant du caoutchouc et des rails de chemin de fer, traverse le détroit de Lombok.
Un sous-marin japonais vise le cargo deux fois, torpillé, celui-ci peut poursuivre sa route.
2 destroyers viennent alors lui porter secours et tentent de le tirer jusqu’à Singaraja, mais en vain il vient s’échouer sur les côtes.
En mars 1963, lors de l’éruption du mont Agung, de fantastiques coulées de lave dévalent du cratère jusqu’à la mer et repoussent le bateau dans l’eau. Celui-ci s’immerge doucement et se couche sur le flanc, la proue à 4 mètres de fond, tandis que la poupe s’enfonce à 29 mètres.
C’est devenu un paradis, non seulement pour les poissons, mais aussi pour les plongeurs, baptêmes de plongée sympa!
Perso, je suis resté en snorkeling, c’était chouette en une dimension, mais cela aurait été mieux en trois dimensions.