En avant toute vers une nouvelle aventure, cap vers trois îles indonésiennes, Java/Bali/Lombok, dont la merveilleuse île de Bali qui ferait partie des destinations phares de ce monde. On va aller voir cela de plus près 🙂
Mon avion Qatar Airways vient d’arriver, après de multiples rebondissements avec toutes les vérifications qui ont été un peu lourdes, des 500000 Rupiah à payer pour le visa (sans avoir encore de cette monnaie sur soi, donc en vitesse trouver un distributeur + vérifier la vaccination de base + contrôler ce que vous avez dans vos bagages au niveau douane, attention, si vous avez de l’alcool, c’est un litre maximum, ben on est dans une île musulmane à Java.
Je découvre Jakarta en fin de journée, c’est une grande ville qui ne semble pas avoir beaucoup d’intérêt, pollution, circulation,etc…
Me voilà de retour à mon hôtel où j’écris ces lignes (Paragon Wahid Hasyim).
Le temps de souffler un peu, direction Yogyakarta en train le 19 octobre à 09h05, une nuit suffira ici!
Puis je continuerai ce mode de transport jusqu’à Banyuwangi pour un ferry jusqu’à Bali qui se se situe dans l’archipel indonésien au croisement de l’Océan Indien et de la Mer de Chine. Elle est très réputée pour la diversité de ses paysages paradisiaques, entre jungle, plage et montagne. Au cours de mon Road-Trip, je compte visiter différents endroits comme Permuteran, Munduk, Ubud et Amed.
Encore que rien n’est fixé, c’est la magie du voyage, j’irai où le vent me portera.
Puis direction Lombok, Gili Trawangan en outre, je compte prendre le vol de l’aéroport de Mataram (Lombok) pour Jakarta afin d’amorcer le retour.
Dans mes futures posts, vous pourrez retrouver le récit d’une partie de mes journées, j’espère ainsi pouvoir vous faire découvrir des spots auxquels vous n’auriez pas pensé en préparant votre futur voyage ou tout simplement vous faire voyager depuis votre canapé le temps d’un instant.
Pour le covid, sur le site des affaires étrangères belge, le test PCR avant le départ n’est plus nécessaire et un certificat de vaccination de base « seulement » est exigé (deux doses). J’ai trouvé, un très beau site à ce sujet, avec des mises à jour régulières : Bali Autrement.
Comme vous pourrez le constater dans le graphe ci-dessous, pas la période idéal au niveau météo, je serai à cheval entre octobre et novembre entre la saison sèche et humide, je vous dirai quoi au niveau ressenti sec ou mouillé.
Un peu d’histoire, pourquoi la plus grande partie de l’Indonésie est musulmane?
L’islamisation de l’Indonésie
L’Islam s’est introduite tôt, probablement au 9ème siècle et marque l’histoire de l’Indonésie. La religion se répand au fil des routes du commerce au 15ème et 16ème siècle sous l’influence des dirigeants Indonésiens désormais musulmans. C’est avec la fin de l’empire Majapahit que Bali connait un exode culturel sans précédent dans l’histoire de Bali. Les religieux, nobles et intellectuels de Java, effrayés par la venue de l’islam dans leur royaume se réfugient à Bali.
Dès lors Bali restera hindoue et résistera à la vague d’islamisation qui gagne progressivement le reste de l’archipel.
Le commerce d’épices : de la Compagnie des Indes Orientales aux Indes Néerlandaises
C’est avec l’arrivée des vaisseaux marchands portugais que débute le commerce d’épices entre l’Europe et l’Indonésie. Les Moluques, les fameuses îles aux épices, voient l’installation du premier comptoir colonial par les Portugais, très vite convoité par les Espagnols, les Anglais et les Hollandais. Ce sont finalement les Hollandais qui emportent la mise avec la naissance en 1602 de la Compagnie hollandaise des Indes orientales (VOC) qui exerce le contrôle du commerce d’épices en Indonésie bien souvent au détriment des populations locales massacrées ou réduites en esclavage. La compagnie rase l’ancienne ville de Jayakarta, l’actuelle Jakarta et construit une nouvelle ville sur le modèle d’Amsterdam : Batavia. Ils gardent la mainmise sur les territoires de l’Indonésie alors divisés en petits royaumes incapables de s’unir contre l’oppression coloniale. La Compagnie Hollandaise des Indes Orientales fait faillite en 1800. Après quelques guerres de pouvoir qui voient se succéder les français puis les anglais à la tête de Batavia, la Hollande crée les Indes Néerlandaises.
Les Hollandais occupent alors l’Indonésie jusqu’au milieu du XXème siècle et développent les cultures d’épices, de poivre, de quinquina (dont l’écorce est utilisée pour produire la quinine), de caoutchouc, de noix de coco, de thé, de sucre, de café et d’huile grâce auxquelles ils s’enrichissent.
Indépendance
Au début du 20ème, les intellectuels indonésiens commencent à se rebeller et l’histoire de l’Indonésie est en marche. Le parti nationaliste indonésien de Sukarno est créé en 1927. Comprenant la menace, les Hollandais l’emprisonnent rapidement. C’est après la Seconde Guerre Mondiale, pendant laquelle les Japonais occupent l’Indonésie, dans un climat en Europe allant vers la décolonisation, que les Hollandais consentent à rendre leur liberté de choix aux Indonésiens. L’indépendance de l’Indonésie, proclamée le 17 août 1945, est seulement reconnue le 27 Décembre 1949. La diversité culturelle et sociale, l’absence d’éducation uniformisée, et le manque total d’organisation font sombrer le nouvel Etat Indépendant d’Indonésie dans un chaos total.
Les dictateurs : Sukarno et Suharto
Il faut attendre 1955 pour voir se dérouler les premières élections en Indonésie. Sukarno, Marxiste, croyant, anti-impérialiste et grand orateur, est élu. De 1955 à 1967, il reste à la barre d’un pays qui n’arrive pas à s’organiser. Communiste, l’Indonésie ne recevait alors d’aides que des Soviétiques et des Chinois. Le non-succès de Sukarno dans le développement du pays, la corruption grandissante et le coup d’Etat controversé et raté de 1965, ont raison du dictateur qui se retire en 1967. Le Général Suharto reprend les commandes en tant que Président intérimaire avant d’être élu officiellement Président de l’Indonésie par le Congrès en 1968. Favoritisme, corruption et népotisme seront les maitres mots du capitalisme autoritaire de Suharto. Il ouvre l’Indonésie aux capitaux étrangers sans retenue et investit dans des projets irréalisables telle que la fabrication de la voiture nationale : la Timor, ou de l’avion national. En 1997, en pleine crise asiatique, l’Indonésie connait une année noire alors que des feux de forêt détruisent des milliers d’hectares. Le gouvernement ne peut maitriser la situation, épuisé par les dépenses faramineuses du projet raté de la Timor. Le chômage augmente, les investisseurs étrangers se retirent, la monnaie chute, l’inflation galope, et les étudiants se rebellent. Suharto, fortement critiqué sur le plan national et international, démissionne du pouvoir en 1998.
La République d’Indonésie
Les premières élections démocratiques depuis 1955 sont organisées en septembre 1999. En 2004 ont lieu les premières élections présidentielles à suffrage direct à deux tours. Le pays retrouve alors une stabilité économique. Aujourd’hui, l’Indonésie est la troisième démocratie la plus peuplée au monde et le plus grand Etat musulman en matière de population.
L’Indonésie a une superficie de 1.916.862 Km2, et peut être considéré comme un grand pays.
L’Indonésie, avec une population de 272.249.000 habitants, est l’un des pays les plus peuplés du monde 142 personnes par km2.
La capitale est Jakarta et sa monnaie est la Rupiah (IDR), 1 euro vaut dans les 15000 Rupiah.
Pour vous faire patienter voici des moments de vie de mon voyage de 2021 à Mexico, bonne lecture 🙂
Coucou Raf, te voilà réparti pour nous offrir de belles découvertes. Ton introduction est vraiment très complète…quel travail…Je te souhaite le meilleur, sois prudent…Je me réjouis de voir tes reportages. Gros bisous…
Bon voyage et merci pour le partage !
Bon Very Good Trip Amigo.