Oceanjet pour une traversée en ferry entre Tagbilaran et Larena, deuxième ville portuaire de Siquijor.
Siquijor est une île et une province faisant partie également de la région des Visayas centrales.
Je suis à l’extrême sud de mon périple, c’est une île à dimension relativement petite 343,5 km², 91066 habitants.
D’après les renseignements collectés, c’est mieux à San Juan, donc une quinzaine de km à faire dans un Jeepneys avec d’autres touristes.
Siquijor est décrite par les philippins comme une île de sorciers. Des pratiques vaudou y sont ou ont été pratiquées et elles attisent de nombreuses superstitions pour les philippins qui n’y habitent pas. Résultat, l’île est boudée par nombre d’entre eux.
Je me retrouve donc à San Juan, c’est une sorte de petite bourgade qui s’est allongé de logements de toutes sortes pour les touristes, il faut avouer que la longue plage de Solangon rend cela possible, tant cette plage est belle et grande. Il y a pour tout les goûts et toutes les bourses au niveau logement.
Logement facile à trouver sans réservation, superbe chambre au Tropicasa Siquijor, mon meilleure logement depuis que je suis aux Philippines, il faut un peu marchander, on est toujours pas en haute saison, c’est jouable.
La vue de la terrasse du logement en vaut la peine, vous en conviendrez.
Très belle plage où il y a de la place pour tout le monde.
Et en plus bien située pour un superbe coucher de soleil
Je loue une mobylette le mercredi 5 décembre, je la garderai 2 jours, en effet la moto est un formidable moyen de visiter cette petite île.
La route côtière de 75 km est presque déserte et les distances sont faisables, mon premier jour, je vais de San Juan à Salagdoong, à fond vers l’est en longeant la côte.
Premier arrêt « Century old Balete Tree ».
Vieux de 400 ans, cet arbre serait enchanté, juste devant l’arbre s’étend un bassin alimenté par une source et grouillant de poissons nettoyeurs, j’ai plongé mes pieds pour cette séance de « fish Spa », mais je l’ai ai vite retiré, trop de poissons et des gros, je sentais « leurs nettoyages » un peu trop à mon goût…
Puis stop à la « Cambugahay Falls », la partie préservée était chouette.
Par contre la partie accessible au public est prise d’assaut, cela m’a bien moins plu.
Puis la « Kawasan falls and Cave », là c’est une bonne surprise, l’accès n’était pas facile, mais je m’y suis retrouvé seul avec le guide, qui était bien utile pour trouver le chemin, superbe moment!!
Et derrière le filet d’eau, il y a une grotte où l’on peut avoir pied, c’est superbe!
Je termine par la Salagdoong Beach, pas fameux à côté de Solangon de San Juan, beaucoup trop de monde, j’imagine cela plutôt comme une plage familial, voir toboggan installé, zone protégée…
En chemin de superbes paysages.
Anecdote de cette nuit du 5 décembre, suite à un violent orage durant la nuit, j’ai eu la surprise de me réveiller par des gouttes de pluie sur le visage, et oui, il a légèrement plu dans ma chambre, vite résolu par la charmante propriétaire de l’endroit, elle voulait me changer de chambre, pas fou, c’est gai d’être réveillé de cette manière! On sent qu’on l’on vit ainsi 🙂
Deuxième journée mobylette, direction « Lugnasson Falls » à l’intérieur de l’île.
Pas mal du tout, mais la vraie surprise, c’est que de jeunes volontaires de Barangay Napo ont travaillé à un projet de valorisation d’une série de petites cascades en aval de « Lugnason Falls ». Ceux-ci ont attribué à chaque cascade un signe zodiacal, dans l’air du temps du côté mystique de l’île de Siquijor.
Par exemple, voici celle du sagittaire (tiens tiens ne serait pas mon signe…) et celle du Taureau qui était particulièrement belle.
J’en ai profité pour traverser les terres intérieures pour me retrouver dans les alentours de la ville de Siquijor et ainsi faire le côté ouest au retour avec arrêt à la superbe plage de Paliton (Paliton Marine Sanctuary Biodiversity).
Il y a des lieux au charme indescriptible presque incompréhensible. L’alchimie entre un voyageur et un endroit cela ne s’explique pas toujours. Parfois, ce sont des paysages extraordinaires ou des rencontres fortes qui donnent des explications rationnelles à l’amour d’un voyageur pour un lieu. Parfois c’est indéfinissable.
C’est exactement la sensation que j’ai ressenti sur l’île de Siquijor aux Philippines. J’en avais entendu parler comme d’un lieu paisible où il fait bon passer quelques jours, comme une douce parenthèse dans le voyage. Cela m’avait intrigué et j’ai suivi mon intuition.
Siquijor n’est sans doute pas la plus belle île des Philippines, ni la plus impressionnante et encore moins la plus spectaculaire. Mais elle a un je ne sais quoi…
Dernière vue de la superbe plage de Salangon où l’on peut voir mon logement TropiCasa, photo prise à marée basse, les pieds dans l’eau!!
Informations Pratiques
Logement au « Tropicasa Siquijor », pas mal du tout, en basse saison il y a moyen de négocier le prix, j’ai obtenu 1400 PhP à la place de 1800 PhP.
Mais vous aurez l’embarras du choix, je dirais qu’à partir de 300 PhP en dortoir, ce sera toujours possible, ne pas hésiter de mentionner que vous allez rester un certain temps, comme pour la location de mobylette, cela sera utile pour obtenir un rabais (Rappel 1 € = +/- 60 PhP).
Mobylette, comptez 300-350 PhP par jour selon la durée de location.
Les ferries de Larena partent pour Cebu-Ville (via Tagbilaran). La compagnie Ocean Jet s’en occupe pour 700 PhP de Larena à Tagbilaran et 500 PhP de Tagbilaran à Cebu-Ville.
Attention bien se renseigner, il n’y a qu’un ferry qui fait Larena à Tagbilaran à 12h30. Destination possible aussi vers Dumaguete (l’île de Negros).
Salut Raf,
Toujours des merveilles découvertes, ça fait rêver. J’adore les chutes d’eau, c’est mon dada 😀.
Profite bien et continue à te faire de merveilleux souvenirs.
😘 Denise
Merci Denise, j’ai été gâté en chutes d’eau, c’est vrai:-)
Au plaisir