Changement de cap, je retourne en Asie, depuis un moment la Birmanie me faisait de l’œil…
Voilà ce que j’envisage de ce périple du dimanche 29 octobre au vendredi 24 novembre 2017, passage par la Thaïlande avec vol transcontinental Air Emirates (il y a moyen de trouver dans les 500€).
Une escale plus ou moins longue d’après le vol choisi se fait à Dubaï, mais il y a moyen de sortir de l’aéroport, vous pouvez obtenir un visa temporaire.
C’est pas une destination qui me faisait spécialement rêver mais pourquoi pas, la curiosité n’est pas un vilain défaut en voyage.
Dans le cas que j’ai finalement choisi, mon stop sera de 10 heures, le temps de voir quelques trucs à Dubaï.
Arrivée à Phuket (Thaïlande), puis vol AirAsia jusqu’à Mandalay (120€ en si prenant tôt).
Les classiques, Bagan, Lac Inle, Rangoon, puis peut être un peu plus « aventure » par Midoun, Mawlamyne et Hpa An et retour en Thaïlande par passage frontière terrestre à Myawaddy/Mae Sot pour terminer à Bangkok (Thailande).
Préparatif, pas de visa nécessaire pour la Thaïlande si vous n’y restez pas plus de 30 jours, par contre visa nécessaire pour la Birmanie, pour 50$, je l’ai obtenu via le site :
Attention ce visa obtenu par internet (e-visa) n’est valable que pour les aéroports internationaux principaux, donc pas d’entrée par voie terrestre possible, il faudrait dans ce cas passer par l’ambassade.
Pas de traitement préventif contre la malaria, sauf pour la côté Ouest et encore si vous comptez vous déplacer hors chantier battu.
Vaccins nécessaires habituels contre le tétanos, hépatite A et précaution d’hygiène comme dans beaucoup de pays (ne pas boire l’eau du robinet, se protéger contre les moustiques,etc…).
Fièvre jaune pas nécessaire.
L’actualité n’est pas très réjouissante, un exode de la population Rohingya est en cours, de confession musulmane vivant principalement dans l’Etat d’Arakan, dans le sud-ouest de la Birmanie, ceux-ci traversent la frontière pour se réfugier au Bangladesh voisin.
Cet exode massif est dû aux combats qui ont éclaté récemment entre l’armée birmane et les rebelles musulmans Rohingyas.
1,1 million de Rohingya vivent dans l’ouest de la Birmanie, un pays à 90 % bouddhiste. Cette minorité ethnique de confession musulmane est l’une des plus persécutées au monde. Plusieurs fois, l’ONU a dénoncé un « nettoyage ethnique » en Birmanie.
Mais Aung San Suu Kyi, dirigeante du pays et Prix Nobel de la paix en 1991, nie les faits.
En mars 2017, elle a refusé l’envoi d’une mission indépendante de l’ONU, qui aurait, selon elle, « aggravé les hostilités ».
Voilà, je ne sais rien y faire, disons que c’est une zone du pays où il veut mieux ne pas aller, mais je crois que c’est une zone interdite aux touristes.
Autant se renseigner sur l’histoire pour comprendre ce qui se passe et ne pas faire d’amalgame dû à un manque d’information.
Les Rohingyas, dont l’ethnie est originaire de l’actuel Bangladesh, vivent depuis des générations dans l’ouest de la Birmanie. Ils sont musulmans, et leur religion est extrêmement minoritaire dans un pays pratiquant une intense foi bouddhiste. Privés de droits élémentaires, ils sont victimes de répression de la part de l’armée.
Différents faits historiques ont fait que les Rohingyas se soient retrouvés contraints de migrer au cours de l’histoire.
En Asie du Sud-Est, à cette époque, la notion de frontière n’existe pas telle que nous la concevons aujourd’hui.
Les royaumes sont bâtis autour de grandes cités, dont l’influence se traduit par le contrôle des populations.
Après une conquête, il n’est pas rare qu’une partie des vaincus soit déportée, non pour devenir esclaves, mais par souci de renforcer la population de la cité victorieuse et ainsi accroître son influence (Ce qui se passe encore, entre la Chine et le Tibet en quelque sorte).
En 1978, environ 200.000 Rohingyas se réfugient au Bangladesh.
En 1992, plus de 230.000 supplémentaires franchissent le fleuve Naf.
En 2012, après des violences communautaires, 140.000 prennent la fuite. Cet exil se poursuit au cours des années suivantes.
Certains embarquent dans des navires de fortune, abandonnés par des passeurs peu scrupuleux, et se retrouvent ballottés entre divers pays, aucun État de la région ne souhaitant les accueillir.
Une nouvelle vague de migration est en cours depuis août 2016, après l’attaque de postes frontières birmans par des rebelles Royinghas, et la sévère répression qui s’en est suivie.
On estime cette fois que près de 400.000 personnes ont passés la frontière en direction du Nord.
Pour vous faire patienter, une vidéo des chutes du Canada, Niagara Falls (Ontario), Chutes de Ouiatchouan et Montmorency (Québec).